Publié dans Société

Hausse du coût de la vie - La gestion des portefeuilles change !

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Se serrer la ceinture. Dorénavant, les ménages sont obligés de le faire face à l’augmentation du coût de la vie. A cause de l’inflation qui mine le pays et le monde entier, les familles quelles que soient leurs classes sociales sont impactées par cette situation. Elles sont contraintes de changer leur mode de vie. 

Afin de rayer les dépenses inutiles, la plupart des mères de familles sont obligées de lister tous leurs besoins journaliers, pour être sûres que les plus importants ne seront pas oubliés. « J’ai dû utiliser un carnet. Chaque matin, avant de faire mes courses, je regarde le garde-manger puis dresse une liste. Mon mari est conducteur de taxi et nous vivons avec ce qu’il gagne, chaque jour », affirme Maminiaina, cette mère de trois enfants. Pour les salariés, ils préfèrent se rendre chez les grossistes de PPN ou encore sur les marchés de légumes et de fruits comme Anosibe, Andravoahangy. « Depuis que les PPN ont connu une hausse, nous avons décidé de faire des provisions pour une semaine », avance une autre mère, salariée dans une zone franche. Pour elle, le budget quotidien ne change pas mais le mode de vie. Et de souligner sur les coûts fixes : « Il y a des dépenses obligatoires comme les loyers, la JIRAMA et les frais de scolarité ».

Les fêtes des Pâques et de la Pentecôte approchent. Cependant, certaines familles n’ont pas pu mettre de côté un budget y afférent, contrairement à l’année dernière. 

Quant aux écoles, elles sont actuellement confrontées à des difficultés financières mais ne peuvent faire autrement que d’accepter la réalité. « Auparavant, nous avons fixé le paiement des frais de scolarité le 10 de chaque mois. Dès que ce délai est dépassé, nous avertissons les parents. Pourtant, depuis le mois de février dernier, c’est la moitié des élèves qui n’ont pas payé leurs frais de scolarité.  Nous avons alors décidé de ne plus avertir les parents et nous faisons avec pour payer le salaire du personnel », affirme un responsable.

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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